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Centre historique de la ville de Gorokhovets

摘要: Description  Au XIIe siècle, sur la berge escarpée droite de la rivière Kliazma s'est levée la ville de Gorokhovets, gardien de la frontière sud-est de la Principauté de Vladimir-Souzdal.  Le relief,

Description

  Au XIIe siècle, sur la berge escarpée droite de la rivière Kliazma s'est levée la ville de Gorokhovets, gardien de la frontière sud-est de la Principauté de Vladimir-Souzdal.

  Le relief, les ravins, les collines et les falaises sur la rive de la rivière ainsi que la hauteur des remparts du Detinets1 (citadelle) atteignant cinq mètres ont fait cet avant-poste inexpugnable.

  Le thème de « la montagne » c’est une image habituelle de l'inaccessibilité, l’invulnérabilité de la ville ce qui est devenu sa caractéristique la plus importante à l'égard de la composition. Une technique préférée de l’urbanisme était de placer le Krom (Kremlin)2 avec la cathédrale principale de la ville sur un mont, une colline. Souvent, ayant perdu sa valeur d’avant-poste, la citadelle devient un centre templier comme le mont Nikolina Gora du Kremlin de Gorokhovets où actuellement se situe le Monastère de Saint-Nicolas (Nikolsky).

  Une version commune de l'origine du nom de la ville « Gorokhovets » annonce la présence des deux racines du mot, à savoir l’un en vieux slave « khovatsia » (se cacher), et l’autre la première racine « gor » qui veut dire « une montagne ». Donc, Gorokhovets c’est une ville qui se cache sous une montagne ou sur l'ourlet d’une montagne. Le mont sur l’ourlet duquel se cache la ville s’appelle « Puzhalova » qui se traduit du vieux slave comme « Pugalova »3. De nombreux chercheurs sont convaincus que la ville de Gorokhovets a été conçu par les princes de Vladimir-Souzdal comme une citadelle frontalière sur les frontières orientales de la Principauté de Vladimir-Souzdal, et qu’elle est apparue sur la carte de la principauté, probablement après 1107, plus précisément pendant l'époque de Yuri Dolgorouki (années de vie 1090-1157). « Lors de leur expédition militaire à Souzdal lancée en 1107 sur la route la Volga, l’Oka, la Kliazma, la Nerl, les Bulgares de la Volga n’ont pas rencontré sur leur chemin à Souzdal aucun point fortifié mais ils ont facilement atteint la ville dans l’absence de son gouverneur princier. C’est ce fait-là qui a conduit à la construction le long de la Kliazma d'une série de villes fortifiées qui abritaient des garnisons pour protéger contre les nouvelles attaques des Bulgares: les villes de Starodoube, Yaropoltch, Gorokhovets et Berezhets. » L’emplacement des citadelles a été dicté principalement par des plans stratégiques. Sur la chaîne de collines qui longe la rive Kliazma près de son confluent avec l'Oka, il a été sélectionné la dernière, la plus haute et la plus inexpugnable. Depuis le nord et l'est ses pentes descendent brusquement vers la Kliazma et sa plaine côtière, depuis l'ouest et le sud elles sont coupées par des ravins profonds. La partie la plus ancienne de la ville (le Detinets) située sur le Mont Nikolskaya sur un petit plateau monté à 55 m au-dessus du niveau de la rivière.

  C’est déjà depuis le XIe siècle que l’espace élevée du Mont Nikolskaya a été occupée par des colons slaves. Les fouilles sur les vestiges de la ville ont été réalisées en 1956 par l’archéologue V.V. Sedov, en 1980 – par M.V.Sedova, l’examen et les travaux d’exécution des fouilles de recherche depuis la couche culturelle ont été conduit dans les années 1980 par V.P.Glazov. Ils ont montré que la ville était elle-même une forteresse bien fortifiée. Son noyau était le Detinets situé au plus haut point. Le Detinets avait une forme ovale (200x100 mètres) et couvrait une superficie d'environ 2 hectares. Autour du Detinets a été construit un rempart de terre, atteignant jusqu'à 5 mètres de hauteur. Le rempart est partiellement conservé sur le côté sud. En face de lui on observe les restes des douves, qui relient deux ravins. Ici, dans le système de fortification, il y a une ouverture des portes d'entrée d'environ 25 mètres de large.

  La couche culturelle a une capacité maximale de 1 mètre, perturbée par des fouilles plus récentes. Son épaisseur de l'horizon inférieure de 0,1 - 0,5 mètres date de l'antiquité russe. Ici il ont été trouvés des fragments des vieux plats russes, principalement des 12e-13e siècles, dans de rares cas du 11e, des couteaux en fer, morceaux de serrures à cylindre et clés pour eux, un fragment d'un bracelet en bronze, fusaïoles en argile, des plombs de pêche et d'autres. L'horizon supérieur fouillé de la couche culturelle contient la poterie médiévale tardive, des fragments de produits de fer. Les fouilles ont révélé la présence dans le Bourg (possad) d’une couche de période pré-mongole, dans laquelle ont été découvert des fragments des plats, datés principalement des XIIe-XIIIe siècles., des bracelets en verre, pendentif cloche avec une fente et d'autres.

  Pendant le règne du fils de Iouri Dolgorouki, Andrei Yurevich Bogolioubski (années de vie 1110-1174), Gorokhovets est déjà la ville importante, pour les normes du Moyen Age, apportant des revenus considérables.

  La recherche archéologique de V.V.Sedov a conduit à la conclusion que «... déjà au 12e siècle Gorokhovets occupe non seulement la colline, où les vestiges des fortifications ont survécu, mais son Bourg a grandi en bas, au pied de l'ancienne ville. L'hypothèse des historiens de l'existence de Gorokhovets au 12e siècle sur la base des données écrites, ont trouvé des confirmations lors de la toute première étude archéologique », comme en témoignent des articles trouvés au nord de l'Eglise de la Resurrection (Voskresnaya tserkove). Le Bourg situé au pied oriental de la forteresse a été entouré, probablement, de murs en chêne avec des tours. En apparence, il a rappelé d'autres villes déjà construites dans la Principauté de Vladimir-Souzdal. La couche culturelle, découverte lors des fouilles a atteint une épaisseur de 1 mètre et a contenu des fragments de la poterie céramique, des fragments de bracelets en verre et d'autres. Tous les objets trouvés sont datés du XIIe - début XIIIe siècles, soit la période pré-mongole.

  Au pied de la montagne, sur laquelle se trouvaient les fortifications de la ville étirées le long de la rivière, s’est cramponné un Bourg clôturé d’une palissade en bois et ayant trois portes. La rivière et la montagne procuraient des barrières naturelles robustes, tandis que depuis de l'est du pied du mont Puzhalova jusqu’à un fleuve qui se jetait dans la Kliazma (plus tard la fleuve Mogilenka), le renforcement du bourg a été entouré de douves avec un pont jeté dessus pour traverser la rivière à la prison.

  Après 1619 Gorokhovets a cessé, pour jamais, d'être considérée comme une forteresse russe frontalière. A cette époque, le bourg est finalement formé. La séparation de l'artisanat et de l'agriculture a été l'une des conditions préalables à la création des villes avec une population permanente. Au XVIIe siècle, Gorokhovets était parmi 12 des plus grandes villes et contenait plus de deux cents foyers (236 foyers).

  Gorokhovets est mentionné en premier dans la Chronique Laurentienne en 1239 comme un avant-poste frontière à nord-est de la Russie. Enfin, à la fin du XVIIe siècle, la ville a atteint sa hauteur s’appuyant sur l’unité organique et colorée de la nature et l'architecture parvenu jusqu'à nous.

  En 1643, au lieu de l'emplacement d'une forteresse, en vertu d'une charte du tsar Mikhaïl Fiodorovitch, a été fondé le Monastère de Saint-Nicolas (Nikolski), en 1658, selon le décret du Patriarche Nikon, ont été posée les fondements du Monastère de la Chandeleur (le Monastère Sretenski) au sein du Bourg de Gorokhovets. Toutes les églises du Bourg et des monastères a été construit en bois de type kletski4, des coupoles ont été couvertes de lemekh5, des rampes de toit couvertes des voliges. Les plus grandes et estimées églises se situaient au centre du Bourg - la Cathédrale de l'Annonciation (Blagovechenski sobore) et l'Eglise de la Résurrection (Tserkov Voskresenia) avec des clochers. Ainsi, de cette manière, les principales dominantes architecturales servant de noyau de la composition de la ville se sont créées déjà dans le 3e quart du XVIIe siècle. Depuis le milieu XVIIe siècle, la ville commence à se développer progressivement. Depuis le milieu du XVIIe siècle, la ville commence à se développer activement. Parmi la population ont commencé à dominer des gens de commerce et de l'artisanat, suite à la situation avantageuse de la ville sur le trajet entre Moscou et Nizhni Novgorod.

  De riches négociants ont fait d'importants dons pour la construction des cathédrales et des églises en pierre, qui ont remplacé les temples en bois. Simultanément à la construction des temples il a été mené la construction en pierre des objets civils. De grands et spacieux batiments (palata) en pierre ont commencé à être construits par les plus riches et notables. Des cours des marchands avec des batiments auxiliaires en pierre dépassaient souvent en dimensions des batiments publics. Au tournant des XVIIe-XVIIIe siècles, 8 batiments (palata) en pierre blanche se sont déjà pavanés au Bourg de Gorokhovets. Ainsi, vers le milieu du XVIIe siècle, la silhouette de panorama historique paysager de la ville s’est formée sur la base des dominantes architecturales de Gorokhovets qui demeurent jusqu'à ce jour.

  Le premier plan dessiné de la ville de Gorokhovets date de 1722. Il montre déjà tous les batiments construits en pierre. Les constructions sur les pentes du Mont Nikolskaia n’ont pas encore mis en place, mais sous le mont, sur les rives de la Kliazma, il a existé déjà le Faubourg supérieur (Verkhnaia sloboda), tout comme Le Bourg inferieur (Nizhni possad) ou Ogolenki s’est désigné derrière le Monastère Sretensky, près de la rivière également.

  Le centre du bourg occupe la cathédrale de la ville avec sa place, à partir de laquelle des routes divergent dans différentes directions: vers Faubourg supérieur, Monastère de Saint-Nicolas, pont sur la Kliazma, village de banlieue Krasnoe. Ces routes ont déterminé en grande partie la structure du développement de la ville

  Il existe un plan préservé de Gorokhovets, daté du 1771. La langue du dessin reflète l’apogée de sa prospérité urbaine. Le plan a consolidé et nous a transmis visiblement toute la richesse des conceptions des urbanistes anciennes.

  La structure de planification comprend deux parties de la ville formée traditionnellement: la plus ancienne (le detinets) est située sur le mont de Saint-Nicolas, et la plus ultérieure (le bourg) se trouvant au fond de la rivière.

  Comme le detinets, le bourg avait des frontières établies naturellement. De l'ouest, il était encerclé par une chaîne des grandes montagnes (le mont de Saint-Nicolas et Puzhalova), du nord par la Kliazma et du sud-est par le lit de fleuve Mogilenka.

  Le territoire du bourg a représenté un triangle allant de l'ouest vers l'est, en élargissant progressivement à l'est. Le centre s’est formé à proximité de la cathédrale de la ville. De là venait l'axe de planification principale le long des collines vers le village de Krasnoe. Ici s’est formé la rue Bolshaya, l'endroit où commençait la route à Nizhny Novgorod. Toutes les rues principales ont été axées sur la place publique. De là vers la rivière se séparaient la route au Faubourg supérieur et à la Promenade. Vers le mont de Saint-Nicolas, à travers le ravin, menait la route en direction de Vladimir, qui a été reliée dans sa partie montagneuse avec la route de Nizhny Novgorod. La place publique était le centre de toutes les institutions administratives. Une telle disposition était facile et pratique. Il avait ses propres particularités. Contrairement à d'autres villes anciennes de la Russie, le Kremlin (Detinets) de Gorokhovets bientôt perdu sa fonction d'origine du centre-ville, qui a déménagé à la zone principale du bourg. Sur la montagne s’est installé un monastère qui est devenu une dominante à haute altitude du panorama, son achèvement artistique.

  Le panorama du bourg a été couronné par la cathédrale de la ville. Une sorte de « deux centre unis » est un phénomène unique dans la structure de planification des villes de la Russie. La vaste plaine s'étirant du bourg vers le sud-est, donnait à la ville une possibilité de grandir pas grace au joint d'étanchéité de sa construction, mais par extension naturelle du territoire.

  Pour la structure des villes russes avant le XVIIIe siècle, à la fois pour les nouvelles, construites dans les XVIe-XVIIe siècles, et pour les vieilles, qui continuaient à vivre dans ce temps, sont spécifiques les caractéristiques qui permettent de les appeler les villes paysages décloisonnés.

  Ce système est censé correspondre à l'emplacement des batiments en construction, leur complexité, hauteur (altitude) et orientation sur le paysage naturel, aux places basses et hautes, pentes et ravins, ainsi que suggère un lien avec les plans d'eau naturels, allocation des batiments dominante visibles de tous les points de la zone correspondante de la ville, distance suffisante entre les batiments et les blocs de construction, formant des «sillons» et des zones d'incendie.

  La planification prenait en compte autant que possible le terrain naturel. La combinaison en elle des hautes plaines vallonnées avec des plaines inondables de la rivière a créé une scène très pittoresque, rare pour d'autres villes russes.

  Le système de paysage était une formalisation consciente des principes de planification urbaine qui remplissent les conditions qui existaient dans l'ancienne Russie et l'Empire Russe depuis plusieurs siècles, et a été reflétée dans des documents écrits.

  Les conditions d'urbanisme en Russie, dans l'Empire Russe et en Europe occidentale diffèrent au moins par le fait qu'il n'y avait pas de surpeuplement de la population en Russie, qui ne permettait pas de poser des maisons urbaines l'un loin de l'autre.

  Il est important à noter également la différence des matériaux de construction et de leurs capacités de prévention des incendies. Alors que, dans de nombreux pays européens la sortie de la pierre sur la surface en faisait une matière habituelle pour la construction des maisons (sous forme pure ou sous forme de colombage avec la conception assemblant en bois) en Russie, la pierre a été exploitée dans certains régions, en règle générale, du sous-sol, transportée sur les rivières et utilisée exclusivement pour des églises, palais princiers, fortifications. La construction de masse en bois nécessitait des règles de construction strictes et particulières non seulement pour des installations de production, où un feu ouvert et des températures élevées ont été utilisées constamment, mais aussi pour des batiments résidentiels.

  Dans ces circonstances, naturellement, se supposait la nécessité de l'existence des normes différentes des européennes et la fixation des règles pour la construction de la ville.

  étude à la fois du texte de la Loi municipal (Zakon gradski) et des recueils, qui l’incluent, conduit à la conclusion que la Loi pouvait effectivement servir de règlement, d'ailleurs portant plus d'actualité pour le XVIIe siècle que pour les XVe et XVIe siècles.

  Le système russe de la planification libre est susceptible d'avoir son origine et son développement sur la base des conditions du paysage de la Plaine d'Europe orientale, disponibilité des certains matériaux de construction, existant principes esthétiques, normes des relations traditionnelles entre des propriétaires des domaines, règles de construction des structures défensives qui existaient chez les Slaves orientaux.

  Ce système local, développé et ayant utilisation pratique depuis de nombreux siècles, a reçu (au moins depuis l'avènement des traductions des préceptes légaux et des actes de consécration byzantins) une forme écrite et un soutien autoritaire dans des recueils juridiques reconnus par l'église. Les XVIe-XVIIe siècles c’est un moment où la construction des villes pouvait désormais être menée sur la base des règles écrites existantes.

  Tout d'abord, c’est une existence réelle, au XVIe-XVIIe siècles et plus tard, des paysages urbains avec la planification libre, dont les images ont été enregistrées à l'époque; certaines de ces villes ont été partiellement préservées jusqu'à nos jours, Gorokhovets est l’une d’elles.

  Deuxièmement, c’est une présence dans des archives des décrets du gouvernement central et d'autres documents prescrivant le signet des villes en accord avec un schéma spécifique et la sélection des lieux pour les différentes composantes de la ville.

  Troisièmement, ont été conservés dans les anciens livres imprimés « Rangs du signet des villes » des endroits liés à la consécration où la ville doit être construite, et reflètent les actions pratiques existantes.

  Enfin, ce sont des normes d'urbanisme sous forme de traduction du Code de droit du Loi municipal (le Procheiron), chapitre 49, section (facette) 38 « Sur la construction de nouveaux batiments et la mise à jour des vieux et d'autres choses » conservées dans des manuscrits russes des XIIIe-XVIIe siècles. C’est par des traditions byzantines reportées sur le sol russe et inscrites dans les lois russes devrait être expliquée l'absence dans des villes anciennes des rues avec des maisons, allant strictement par la ligne rouge.

  Ceci est démontré par la Promenade à Gorokhovets, fixée par des maisons en pierre du XVIIe  siècle en possession de population bourgeoise riche. Les maisons sur la Promenade ne se tiennent pas dans une rangée. Elles se retirent dans la profondeur du terrain, puis passent à la ligne rouge de la rue. Un trait distinctif du développement urbain oriental est l'attention à l'image artistique de la ville. Beauté a été une partie intégrante du confort urbain. En même temps, les principes d'urbanisme orientaux, en ajustant des orientations fondamentales de l'organisation de la ville, n’ont pas entravé des créations initiatives des architectes. De là provient, évidemment, la diversité extraordinaire des plans et des silhouettes de villes anciennes russes et leur coordination habile avec le paysage.

  Ainsi, il est clair que dans l’apparence de Gorokhovets, dans ses lois artistiques, il n'y avait rien d'accidentel. Tout a été construit sur le calcul, les connaissances, lois, pratiques. Ceci est confirmé par un certain nombre de documents qui montrent comment chaque nouveau batiment dans la ville est lié par sa composition à l'ensemble existant.

  La fin XVIIe siècle - début XVIIIe siècle est une époque de grands changements dans la politique urbaine de l'Etat russe. Depuis le développement spontané de la ville a été fait des passages à la planification et la construction régulières. En 1763, le gouvernement a publié un décret « Sur la création des plans spéciaux de toutes les villes, batiments et rues dans chaque province séparément ».

  Les nouveaux plans directeurs ont été développés pour de nombreuses villes. En général, ils étaient de nature progressive, puisque l'ancienne construction désordonnée des rues a été opposé à un système rationnel de répartition de la zone urbaine en grille des blocs géométriquement corrects, formés par l’intersection des rues mutuellement perpendiculaires et la mise des maisons sur une ligne rouge unique.

  En 1781, un plan régulier a été approuvé pour la ville provinciale de Vladimir, et en 1787 - pour Gorokhovets, devenue à cette époque le centre du district. Le plan de Gorokhovets a été développé par les planificateurs talentueux. Ceci est démontré par le fait qu'ils ont pris en compte autant que possible les particularités de l’ancienne planification de la ville et ont tout fait pour garder son identité unique.

  Les rues sur le plan ont été légèrement redressées. Leur grille longitudinale est restée toujours axée sur la direction de la crête des collines allant de la Kliazma dans la direction du village de Krasnoe. La première rue qui a passé au pied des collines, est restée la rue Bolshaia (Grande), rebaptisée Blagoveschnskaia (de l’Annonciation) (maintenant rue Lénine). Il était l'une des principales routes de la ville, portée sur la place centrale avec la cathédrale de l'Annonciation. En parallèle à elle, au lieu des anciens terrains vagues et potagers, s’est ouvert la rue Sretenskaia (de la Chandeleur) (aujourd'hui rue Lounatcharskogo). La rue longitudinale suivante passait déjà au-delà de la rivière Mogilenka sur la trace de l’ancienne rue Korolevka (maintenant rue Frounze). La ligne de construction a été également nivelée le long de la Kliazma. Le Faubourg supérieur a été rebaptisé la Promenade supérieure et la rue Ogolenki a été renommée en Promenade inférieure (maintenant, ils ont fusionné en une seule Promenade). Les rues transversales ont gardé en général leurs anciennes directions.

  Au total, la nouvelle planification régulière de la ville vraiment a pris en compte la topographie du terrain et la structure des batiments historiquement développés.

  Selon le projet dans la partie centrale de la ville a été prescrite la construction des maisons en pierre robustes. Mais à cause du « manque des biens chez les résidents locaux » le magistrat a décidé de construire dans le centre des maisons en bois sur des fondations en pierre.

  Le plan a été révisé à plusieurs reprises, il a été corrigé en 1809, 1822, 1836. Pourtant, même au milieu du XIX siècle, l'objectif n'a pas été atteint.

  La seconde moitié du XIXe - début XXe siècle a été marqué dans la ville par la construction plus intensive, qui a été menée principalement dans le centre. De grands batiments publics ont été construits des briques, notamment la Douma municipal, galerie marchande, gymnases pour homme et femme, école paroissiale, hospice, et plusieurs maisons de marchands. Mais ils n’ont pas pu déjà porter atteinte à la disposition historique durable du centre-ville.

  Si, on regarde attentivement, aujourd'hui, du côté de monastère de Saint-Nicolas, magnifiquement tourné vers le sommet de la ville, les croisillons complexes des rues et des ruelles zigzaguant en bas, on remarque que les anciennes structures en pierre continuent à déterminer la forme de la ville historique. Elles constituent des principales dominantes de grande hauteur, points et accents de composition très importants dans sa structure urbanistique.

  Niché confortablement autour d'eux une construction en bois, tissée par une ingénieuse invention des charpentiers locaux, souligne de plus des façades blanches des batiments anciens. D’ailleurs, entre les uns et les autres se distingue une proportionnalité claire, ce qui permet d'apprécier le talent des artistes populaires qui ont créé au cours des siècles un ensemble urbain d’une intégrité et d’une coloration incroyables.

  Même la planification régulière du XVIIIe siècle a dû compter avec les fruits des activités de développement urbain des anciens architectes et repousser le géométrisme sec de la nouvelle grille des rues pour l’éloigner du centre historique situé au pied de la colline vers la plaine de la rive droite de la rivière Kliazma.

  Un chapitre distinct dans l'histoire de la ville a marqué les demeures de l'architecture en bois, décoré la ville à la fin XIXe - début XXe siècles. La beauté des toits, sculpture sur bois sourde et de la coupe réjouit les yeux avec l'identité russe en conjonction avec la modernité européenne.

  Sur le plan de la ville, de ses rues anciennes se révèle la beauté des anciennes terres russes, les particularités de l'artisanat de Gorokhovets, l’émergence des gens d'affaires dans l'ancienne ville des pauvres vieux-croyants aux célèbres marchands mécènes qui ont rendu célèbre l’ancienne terre de Gorokhovets.

  Le centre-ville historique de Gorokhovets est une fusion de la beauté artificielle et naturelle, elle est l'esprit des vieux-croyants et des anciennes villes fondés par des premiers colons de la région. La ville est unique par la concentration extraordinaire de l'architecture du XVIIe siècle, et non seulement d'église, mais aussi civile, et comme la ville est petite, en issue elle possède une construction compacte, historique et paysager.

  Il serait approprié de citer les propos de l'académicien (russe) Igor Grabar: «...l’architecture merveilleuse de Mourom 6, et lui-même Théophane lui-même, s'estompent devant Gorokhovets. Certes, ici, la moitié de l'affaire est faite par la nature ».


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