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Le site archeologique de Nahr el-Kalb

摘要: Description  Le site archéologique de Nahr el Kalb est situé à 15km au nord de Beyrouth. Il a été classé par les décrets : No166/ L.R. du Novembre 1933 et No 225 du 28 Septembre 1934 sur la liste nati

Description

  Le site archéologique de Nahr el Kalb est situé à 15km au nord de Beyrouth. Il a été classé par les décrets : No166/ L.R. du Novembre 1933 et No 225 du 28 Septembre 1934 sur la liste nationale des monuments historiques. En 2005, ce site a été inscrit sur le Registre de la Mémoire du Monde.

  Le cap de Nahr el Kalb a été considéré depuis l’antiquité comme un obstacle naturel sur la côte libanaise constituant ainsi, un point stratégique. En effet, la difficulté du passage expliquera la présence des premiers reliefs sculptés par les premiers conquérants en l’honneur de leur gloire et afin d’assurer leur légitimité du pouvoir. Le facteur de répétition sur ce promontoire s’est poursuit jusqu’à l’époque moderne et contemporaine. Ces reliefs, au-delà de leur contexte historique fournissent des données de valeurs au niveau géomorphologie, archéologie et épigraphie.

  Le site archéologique de Nahr el Kalb est un lieu unique qui conserve des témoins épigraphiques et iconographiques gravés sur les rochers des promontoires flanquant le fleuve de Nahr el Kalb. Il comprend 22 stèles, reliefs et inscriptions commémoratives datant du IIe millénaire av. JC (XIIIe siècle av. JC) jusqu’au IIe millénaire ap. JC (XXe siècle de notre ère).

  Le Liban étant un carrefour de trois continents et un point de rencontre entre civilisations ; le site de Nahr el Kalb, entre autre, regroupe des témoins de certains évènements marquants de la région depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours :

  • Des outils lithiques associés à des dents humaines remontant au Paléolithique Moyen (Levallois) ont été retrouvés dans une grotte du promontoire. Ces derniers témoignent de la plus ancienne occupation du site.
  • Trois reliefs égyptiens du XIIIe siècle av. JC qui donnent une définition du contexte géopolitique du Levant au IIe millénaire av. JC. :
  • Relief du pharaon Ramsès II
  • Relief du pharaon Ramsès II
  • Relief égyptien disparu supplanté par l’inscription de Napoléon III
  • Cinq reliefs assyriens qui exposent la politique expansionniste des rois assyriens sur les rives de la méditerranée (les souverains assyriens, roi Assarhaddon)
  • Fragment d’une inscription néo-babylonienne (605-562 av. JC)
  • Inscription de Nabuchodonosor II (néo-babylonienne)
  • Trois inscriptions de l’antiquité classique gravées:
  • Inscription au nom du gouverneur Proculus (382-383 ap. J.C.)
  • Inscription Grecque
  • Inscription de l’empereur Caracalla (211-217 ap.J.C)
  • Inscription Mamelouke de Nahr el Kalb attribué au Sultan Barqûq (1382-1399).
  • Des inscriptions commémorant des évènements entre 1860 et l’an 2000 sont venues se placer comme sous l’effet d’un mimétisme à côté des reliefs de l’antiquité ; évoquant de même les occupations et les interventions perpétuelles.
  • Inscription au nom de l’empereur Napoléon III (1860-1861) : la stèle dite de Napoléon III et qui a malheureusement effacé une stèle plus ancienne égyptienne
  • Inscription commémorant la prise de Damas, Homs, Alep (octobre 1918)
  • Inscription commémorant l’occupation de Beyrouth et de Tripoli (octobre 1918)
  • Stèles du pont ottoman A-B
  • Inscription au nom du Général Gouraud (25 juillet 1920)
  • Inscription commémorant la prise de Damour et de Damas (juin-juillet 1941)
  • Stèle du chemin de fer (20 décembre 1942)
  • Stèle de la libération du Sud Liban (24 mai 2000)
  • Stèle du départ de la puissance mandataire (1946)

  En plus des diverses stèles et inscriptions, d’autres vestiges historiques et archéologiques font partie de ce promontoire commémoratif :

  • Monument aux morts de l’armée française (1919-1927): Ce monument se trouvait sur l’avenue des Français à Ras Beyrouth et fut déplacé et remonté à Nahr el Kalb en 1960.
  • Pont arabe : Construit par le Sultan Mamelouk Saif el Din Barqouq, fondateur de la dynastie Circassienne, il a été reconstruit à plusieurs reprises. Sa dernière restauration daterait de l’époque de l’Emir Chéhab II (1809). Il est malheureusement aujourd’hui privatisé et sert d’entrée à un restaurant arabe.
  • Piédestal du chien : L’origine du nom de cette vallée dans l’antiquité est « fleuve de Lycus » traduit en « Fleuve du chien » qui selon les légendes fait référence à un chien qui hurlait à l’annonce de nouveaux envahisseurs. Ce qui justifierait la présence préalable d’un piédestal qui portait la statue d’un chien et qui fut par la suite détruite par les Turcs. D'autres légendes, plus anciennes, feraient référence au fameux sphinx du mythe d’Œdipe qui n’hésitait pas à tuer les malheureux voyageurs ne répondant pas correctement à ses énigmes.

  A travers les ages, les divers projets de réhabilitation ont modifié l’aspect du site. Toutefois afin de protéger ces stèles, la Direction Générale des Antiquités s’est fixé un but de classer la région en zone non aedificandi. C’est alors qu’en 2003, un projet de réhabilitation financé par la Fondation Nationale du Patrimoine a été mis à jour. Les travaux exécutés comprenaient :

  • Nettoyage des stèles
  • Aménagement de sentiers
  • Clôture d’une partie du site
  • Installation des panneaux signalétiques et explicatifs.

  Afin de poursuivre les travaux de réhabilitation et d’entretien du site, un plan de gestion a été élaboré par la Direction Générale des Antiquités, ce dernier comprend entre autre :

  • Eclairage de l’ensemble du site
  • Conversion de la bifurcation actuelle du tunnel
  • Aménagement d’une zone de stationnement
  • Acquisition et restauration de la maison située sur le lot 76 de la région de Zouk Al Khrab en vue de la transformer en musée.

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